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Lieutenant-colonel MARTINET
(6 août 1914 - 24 août 1914)
- tué au combat -
Du 6 au 24 août 1914, le 99e R.I. est sous les ordres du LCL MARTINET.
Bouton d'accès sur le site "Mémoire des Hommes", au Journal des Marches et Opérations (J.M.O.) du 99e R.I..
6 août 1914 : le régiment est mobilisé et quitte ses quartiers de Lyon (69) et Vienne (38)
27 août-10 septembre 1914 : premier engagement, la bataille de Saint-Dié
ndlr : ces trois documents retracent les combats menés par le 99e R.I. dans le cadre de la bataille de la trouée de Charmes du 27 août au 10 septembre 1914.
Le premier est attribué au CNE MICHOUX, chef de la 2e section de mitrailleuses avant de prendre le commandement de la 5e Cie le 31 août.
Le second a été écrit en février 1917 par le CNE VALLADE, commandant la 9e Cie.
Le troisième document, livre de Raoul ALLIER, évoque à plusieurs reprises la présence du 99e R.I. en soulignant les terribles exactions commises par les troupes allemandes tant vis à vis des soldats que vis à vis des civils.
Lieutenant-colonel ARBEY
(25 août 1914 - 25 septembre 1914)
- tué au combat -
Du 25 août au 25 septembre 1914, le 99e R.I. est sous les ordres du LCL ARBEY.
ndlr : photo prise dans une affectation antérieure.
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Commandant puis Lieutenant-colonel MARTY
(6 octobre 1914 - 15 septembre 1915)
En tenue de général de division
Pierre Joseph Raoul MARTY (1866-1948) est originaire de VERGT en Dordogne. Entré à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1886 (Promotion "de Châlons"), il en sort classé 71ème/406 en 1888.
En 1899, il est breveté de la 25e promotion de l'École supérieure de Guerre.
Désigné Chef de corps du régiment comme commandant, il est promu lieutenant-colonel en mars 1915 mais n'assume ce commandement que 11 mois , car il est rapidement appelé à des responsabilités supérieures : Sous-chef d'État-major du 21e Corps d'Armée, Chef d'État-major d'une division d'infanterie, Général (1917) commandant la 2e brigade du Levant. Promu général de division en 1924, il termine sa carrière comme commandant de la division marocaine. On peut aussi relever qu'il a fait partie des missions d'Assistance française aux Armées polonaises et tchécoslovaques et qu'il fut même promu général de l'armée tchécoslovaque.
Grand Officier de la Légion d'Honneur - Croix de guerre 1914-1918 avec 4 palmes et plusieurs étoiles - Médaille coloniale - Commandeur du Ouissam Alaouite - Commandeur de la Couronne d'Italie - Officier du Nichan Iftikar -Officier de l'ordre de Léopold de Belgique - Croix de guerre belge.
Activités militaires
Les "Fraternisations" (hiver 1914-1915)
ndlr : vous retrouverez les comptes-rendus régimentaires sur le J.M.O. n°1, p. 68 -72
Camp de Bollène-la-Croisière (84) : parcours d'instruction du soldat Louis PORTIER, incorporé au 99e R.I.
Camp de Bollène-la-Croisière (84) : Instruction au tir et au combat de tranchées (Louis PORTIER)
Lieutenant-colonel ROUSSELON
(16 septembre 1915 - 30 avril 1916)
- blessé au combat -
Henri-André-Marcel ROUSSELON est né à Lyon, le 23 mai 1866.
Saint-cyrien, il est nommé sous-lieutenant le 1er octobre 1890 au 30e Bataillon de Chasseurs à Grenoble.
Le 3 novembre 1900 il rejoint comme capitaine le 32e Régiment d’infanterie à Tours.
En décembre 1914, il est affecté au 99e RI à Vienne avec le grade de chef de bataillon Major.
Il en prend le commandement le 16 septembre 1915
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Du 16 septembre 1915 au 30 avril 1916, le 99e R.I. est sous les ordres du LCL ROUSSELON.
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Lieutenant-colonel BORNE (05/05/1916 - 1923) - Partie I
Du 5 mai 1916 à ... 1923, le 99e R.I. est sous les ordres du LCL BORNE, commandeur de la Légion d'Honneur (juin 1920).
Le régiment à Frise (Somme) début 1917. Le colonel BORNE et son état-major.
La bataille de la LYS (9 avril -29 avril 1918)
Au printemps 1918, l'Etat-major allemand joue son va-tout sur le front Ouest et déclenche la '' bataille de l'Empereur '' par deux offensives l'une dans la Somme, l'autre en Flandre. Dans la Somme la percée des troupes allemandes s'essouffle puis le front se stabilise amenant le général LUDENDORFF à reporter son effort sur le saillant d'Ypres pour accéder à la côte et ainsi rompre les axes logistiques des alliés . Dès le 9 avril les forces britanniques sont enfoncées dans la plaine de la Lys par la IVe armée allemande du général von ARNIM et des unités françaises du 2e corps d'armée, dont la 28e division d'infanterie à laquelle appartient le 99 sont dépêchées en renfort…
( cf historique du 99e R.I. 1914-1918 - Editions Bergerac - 1920 - p. 22 à 24 de l'opuscule)
Le mont Kemmel , verrou de la bataille
Le mont Kemmel, dans les Flandres belges, culmine à 150 mètres (levées topographiques de l'époque) et offre de larges vues sur la plaine . Il constitue aussi un remarquable point de repère pour les artilleurs. Repris définitivement le 5 septembre 1918 après une succession de combats acharnés, des déluges d'obus dont de multiples attaques aux gaz, il a perdu toute trace de végétation . il sera alors baptisé le ''mont chauve''.
Forces en présence et dispositif défensif
L'issue des combats
Le lieutenant-colonel BORNE, chef de corps du 99e R.I., reçois une citation à l'ordre de l'armée.
Le roi des Belges, Albert 1er, récompensera par une citation spéciale le 99e R.I. pour le rôle que le régiment a joué, dans la journée du 25 avril 1918, à Scherpenberg et à la Clytte.
Témoignages
Ces carnets de route présentent l'intérêt de recouvrir la presque totalité du conflit (Ils débutent en novembre 1914 et s'interrompent le 8 juin 1918, cinq mois avant l'armistice, jour où Frédéric BRANCHE est tué à l'ennemi).
Ils sont ici reproduits dans la forme numérisée saisie à l'origine par son petit-neveu, Bertrand CHANNAC et mis en ligne sur le site d'Hervé FAURE (http://neuf-neuf.pagesperso-orange.fr).
Par ailleurs dans le cadre des commémorations du centenaire de la première Guerre Mondiale, Bertrand CHANNAC a réédité une version en qualité ''imprimerie'' où figurent des reproductions de lettres, dessins et eaux fortes citées dans ces carnets (http://bertrand.channac.pagesperso-orange.fr).
ndlr : Ce recueil journalier de souvenirs ne couvre que la période janvier 1916-25 décembre 1917. Anselme Charpenel a néanmoins servi au régiment jusqu'à la fin de la guerre mais on ignore s'il a persisté à relever les faits de sa vie de soldat. Il aura donc connu deux chefs de corps, les LCL Rousselon et Borne. (Fond J.C. Finand)
